Protides, lipides, glucides : à la base d'une alimentation saine et équilibrée

Les trois principaux éléments retrouvés dans l'alimentation sont les glucides, les lipides et les protides. Leur proportion dans l'apport alimentaire doit être comprise dans une certaine fourchette propre à chaque élément pour éviter la malnutrition, dans le sens d'un déficit (sous-nutrition) ou d'un excès d'apport nutritif (surnutrition).

Les chiffres et les valeurs ne sont donnés ici qu'à titre indicatif. Quel que soit l'élément nutritionnel concerné, sa proportion dépend de plusieurs facteurs : l'âge, le sexe (les besoins énergétiques de l'homme sont supérieurs à ceux de la femme), l'activité et le mode de vie du sujet (actif ou sédentaire), l'état physiologique (femme enceinte ou en période d'allaitement). De même, les besoins d'un sujet en période de convalescence ne sont pas les mêmes que ceux d'un sujet en parfaite santé.

Les protides : fonctions, apports caloriques et sources

Les protides (ou protéines) en plus de leur apport énergétique assurent le développement des os et des muscles. Ils entretiennent également la défense immunitaire dans la lutte contre les infections (virales surtout, parasitaires et bactériennes secondairement). Les protides sont composés de protéines, elles-mêmes constituées d'acides aminés. Ces dernières sont indispensables dans la synthèse de différentes hormones telles les hormones stéroïdiennes.

Pour éviter la survenue de tous ces problèmes de santé, les protides doivent constituer 12% de notre apport calorique alimentaire total. Aussi, sachez qu'un gramme de protides fournit 4 kilocalories. Si pour la jeune femme, l'apport calorique quotidien recommandé se situe aux environs de 1 000 à 1 500 kilocalories, il lui faut donc à peu près 150 kilocalories d'origine protidique (les 12%), soit 37,5 g de protides (150 Kcal/4 Kcal).

Les protides d'origine végétale sont obtenus dans les légumes, les céréales (le riz, le blé, la farine de blé, les pâtes, le pain?) et les légumineuses (les petits pois, les pois de bambaras, les pois chiches, les haricots, surtout les haricots rouges?). Les protides sont également retrouvés dans les produits d'origine animale : les viandes, les produits laitiers (yaourt, fromage blanc) et les ?ufs.

Tout ce qu'il faut savoir sur les glucides

Leur apport journalier doit constituer les 50 à 55 % de l'apport calorique total, soit près de la moitié. Leur apport calorique est identique à celui des protides. On les classe en sucres « lents » (fournissant des réserves disponibles sur le long terme pour l'organisme) et en glucides simples (dont l'énergie est directement utilisable par notre corps). Ces derniers sont retrouvés dans les bonbons, les produits laitiers et les fruits. Les sucres lents sont surtout apportés par les différentes céréales.

Un excès d'apport glucidique est tout aussi néfaste que son déficit. En effet, cet excès sera alors à l'origine d'une élévation du taux de sucre dans le sang ou hyperglycémie, favorisant l'apparition du diabète ou du surpoids tous deux à l'origine de pathologies cardio-vasculaires.

Les lipides : les bons et les mauvais cholestérols

Les lipides sont constitués d'acides gras, ces derniers sont indispensables à notre système nerveux. Un gramme de lipide apporte 9 kilocalories et ils doivent constituer le 30 à 35 % des calories quotidiennes totales. On distingue les lipides d'origine animale (le beurre) et ceux d'origine végétale (l'huile, la margarine...).

Les lipides d'origine animale (à l'exception des poissons gras) sont sources de « mauvais cholestérol » (ils vont se déposer directement sur les parois vasculaires). Le beurre et les charcuteries sont donc à consommer avec modération. Les graisses végétales (acides gras insaturés) sont sources de « bon cholestérol », elles sont retrouvées dans les huiles d'olive, de colza, dans le soja? Le beurre est d'origine animale (mauvais cholestérol) tandis que la margarine est d'origine végétale (bon cholestérol).

Le mauvais cholestérol au lieu d'être récupéré par le foie va se déposer au niveau des parois vasculaires, occasionnant la formation de caillots ou la destruction de ces parois (risque d'accident vasculaire cérébral, d'infarctus) tandis que le bon cholestérol est complètement digéré et toléré par l'organisme.