Le régime alimentaire de la femme enceinte, à respecter pour le bien de la future maman et du bébé

Lorsqu'une femme est enceinte, elle doit surveiller de très près son alimentation, car non seulement elle doit prendre soin d'elle mais de plus, son f?tus doit se développer dans de bonnes conditions. Cela se traduit par l'augmentation de la quantité des éléments essentiels à absorber, comme le calcium, le fer ou les vitamines. En pratique, ce n'est pas en mangeant deux fois plus qu'on aura ce résultat, mais en améliorant la qualité des repas et en les variant.

La femme enceinte a souvent des nausées lors du premier trimestre. Il est alors conseillé de diviser les repas quotidiens en repas légers, à intervalle régulière de deux heures. Les grignotages sont à éviter pour qu'il n'y ait pas de déséquilibre alimentaire. Les envies et les dégoûts alimentaires sont d'autres phénomènes de la grossesse qu'il faut également savoir gérer. Pour cela, la future maman peut se priver des aliments qu'elle n'aime pas, mais elle doit toujours chercher le juste équilibre pour ne pas avoir de carences. Enfin, son estomac ne doit jamais être vide, les irritants et excitants sont à prohiber et les fruits et légumes sont à privilégier. De plus, elle doit également boire beaucoup d'eau.

Les contraintes de la grossesse

La grossesse engendre un supplément d'énergie dépensé à combler par l'alimentation. Si au premier trimestre, il faut approximativement 150 kcal de plus par jour pour la future maman, ce besoin passe à 350 kcal dans les deux derniers trimestres. Ces indications dépendent du poids de la femme et de son activité journalière. Néanmoins, si cette ration n'est pas respectée, cela risque d'avoir des impacts sur le f?tus, comme un retard dans sa croissance. Il faut donc modifier ses habitudes alimentaires en prenant des repas réguliers, où l'apport en calcium, en fer, en vitamines et en glucides est à augmenter.

Les protéines, les lipides et les glucides

Chez une femme enceinte, le besoin journalier en protéine est de 70 g, ce qui est facilement atteint avec une alimentation normale. Il faut cependant veiller à ce qu'il y ait autant de protéines animales que végétales. Le métabolisme au niveau des glucides subit un grand changement et entraîne une forte demande en glucose, pour les tissus f?taux. Cela indique qu'il faut manger des sucres lents, tels que les féculents, et faire en sorte que ces apports soient bien répartis dans les repas de la journée. Cette présence de glucide est néanmoins particulièrement importante lors du petit-déjeuner à cause des risques d'hypoglycémie élevés après la nuit. Le besoin de glucide en début de journée est environ de 50 g, ce qui est trouvé dans 60 g de céréales, dans six biscottes ou dans 80 g de pain. Enfin, les lipides sont importants car ils participent aux apports énergétiques et sont nécessaires aux tissus nerveux du f?tus. On les retrouve dans le beurre ou l'huile végétale, car ces produits sont constitués d'acides gras essentiels.

Plus de calcium, de fer et de vitamines

Il faut environ 1 000 mg de calcium par jour à la future maman, pour la régulation de sa tension artérielle et la construction des os chez le f?tus. Elle doit donc boire du lait et prendre des produits laitiers tous les jours et peut également prendre des compléments en calcium à la pharmacie. Le fer est aussi très recherché par l'organisme, autour de 50 mg par jour, et demande souvent des compléments alimentaires, sous peine d'anémie ou d'hypotrophie f?tale. Il faut donc manger souvent du poisson. Les besoins en vitamines augmentent également. Certaines vitamines ne nécessitent pas d'apport particulier car une alimentation normale suffit à les fournir. D'autres par contre, comme la vitamine B9, dont la carence entraîne des malformations et des risques élevés de prématurité, sont à chercher dans des compléments nutritifs. Il est ainsi conseillé d'en prendre avant la grossesse même et au cours du premier trimestre et il en est de même pour la vitamine D.