L'hypothalamus est composé par un ensemble de paires de noyaux dits diencéphaliques, qui constituent les parois inférieures latérales du cerveau et la base de son troisième ventricule. Le rôle principal de l'hypothalamus est de participer à la régulation des fonctions endocrines du cerveau, en interagissant avec l'hypophyse. Il agit également sur nos fonctions autonomes et sur nos différents comportements : de thermorégulation, sexuels, de défense ou encore de stress. On confond souvent l'hypothalamus au thalamus, alors qu'ils ont des rôles différents. Ce dernier est situé plus latéralement au dessus de l'hypothalamus. L'hypothalamus possède une taille réduite de quelques centimètres cubes uniquement. Malgré ses dimensions, ses rôles sont déterminants, tant dans le comportement de l'homme, que dans celui des vertébrés. C'est cette petite partie du cerveau qui commande l'ensemble de ses réactions biochimiques complexes.
Différentes fonctions de l'hypothalamus
L'hypothalamus est souvent appelé « le cerveau du cerveau », par sa composition encore plus complexe et ses nombreuses fonctions. Les neurones de l'hypothalamus sont accolés à la glande de l'hypophyse, ainsi qu'au réflexe gastrique. Il est également connecté aux réflexes déterminant le comportement maternel, à la pression sanguine et aux réponses immunitaires de notre organisme. Autrement, il détermine nos réflexes par rapport aux variations de la lumière (ce qui explique pourquoi on s'endort plus facilement dans l'obscurité), aux odeurs,... L'hypothalamus commande de surcroît le transfert des informations vers des organes de certains systèmes de notre organisme : notre c?ur, notre estomac et vers les parties reproductives. Un autre rôle important de l'hypothalamus de l'homme est d'agir sur notre alimentation. En somme, c'est cette petite partie de notre cerveau qui contrôle nos penchants tant sur la quantité que sur le type d'aliments que nous mangeons. Effectivement, il contrôle l'équilibre de tout notre corps, par exemple, quand nous mangeons une quantité élevée de sucre, l'hypothalamus commande la sécrétion du surplus d'insuline afin d'équilibrer le niveau de sucre dans notre sang. Les scientifiques ont démontré que lorsque nous manquons de sucre, des réactions bioélectriques se créent au niveau de l'hypothalamus générant l'envie de consommer des aliments sucrés. Ainsi, les scientifiques occidentaux soutiennent l'idée qu'afin de contrôler notre faim et notre soif, la solution serait de réguler les fonctions de l'hypothalamus.
L'hypothalamus et la glycémie
Un manque ou une baisse importante du taux de sucre et de graisse dans notre sang par rapport au taux normal se traduit par une baisse d'énergie. Notre organisme est alerté par l'hypothalamus qui va créer une sensation de faim, qui va pousser à se nourrir afin de compenser ce manque de sucre. Les sucres rapides, comme leur nom l'indique, ne demeurent pas longtemps dans notre sang : une quantité importante de sucres rapides génère une importante quantité d'insuline dans le sang. Le rôle d'insuline étant de stocker rapidement le sucre dans les cellules de notre corps, il est recommandé de préférer les sucres lents aux sucres rapides, afin que chaque repas vous procure le plus d'énergie possible, pour parer à toute baisse soudaine de la glycémie pendant la journée. Dans votre mode d'alimentation, vous pouvez substituer les sucres rapides par des graisses et des fibres, afin d'étendre la durée de stockage du sucre dans les cellules et de diminuer en conséquence les sensations de faim fréquentes, et de réguler le taux de glycémie dans votre organisme.
L'hypothalamus, un authentique ordinateur
L'hypothalamus agit également d'une autre manière sur l'alimentation de l'homme. Lorsque notre organisme se trouve confronté à des stimuli comme les odeurs, le goût, l'hypothalamus envoie les messages aux récepteurs de la muqueuse olfactive et aux récepteurs de stimulus de goût, qui sont transmis par nos glandes salivaires à notre estomac par l'intermédiaire de la voie nerveuse. En ce sens, l'hypothalamus contrôle autant notre système nerveux, notamment les cellules nerveuses décelant les informations liées au glucose en ce qui concerne le rôle de l'hypothalamus dans l'alimentation de l'homme. Cette partie du cerveau, comparée à un ordinateur reçoit par ailleurs les messages d'autres neuromédiateurs jouant un rôle important dans la modulation de notre alimentation et dans notre dépense énergétique, comme la sérotonine, la galantine, la CRH : CycloRibboHexane et la neuropeptide Y. Ces neuropeptides associés à d'autres facteurs déterminent en conséquence notre préférence pour tel ou tel aliment, nos humeurs qui nous pousseront à manger ou non... Par rapport au diabète, cette maladie peut provenir d'une lésion au niveau de l'hypothalamus, ou encore de la détérioration de l'hypophyse. Les dommages de l'hypothalamus liés à une opération chirurgicale, un traumatisme crânien, ou une tumeur conduisent à des troubles psychiques qui se répercutent sur la fonction digestive humaine, ce qui pourrait être à l'origine des problèmes d'obésité et d'anorexie.
